Un langage plus sûr

Les personnes qui consomment des substances peuvent être confrontées à la stigmatisation et à d’autres effets sociaux négatifs. Leurs familles, amis et communautés peuvent également être touchés. Ces problèmes peuvent être résolus et évités.

La stigmatisation :

  • Comporte toute attitude, croyance ou comportement qui porte atteinte (discrimination) à quelqu’un
  • Peut se présenter sous forme de langage qui suscite la honte et qui diminue les gens
  • Isole les gens et suscite chez eux le sentiment que leur vie n’a pas d’importance
  • Peut susciter la honte chez quelqu’un et l’empêcher de demander de l’aide

Vous pouvez aider.

Un bon point de départ est d’utiliser un langage plus sûr, plus compatissant et non stigmatisant pour décrire l’usage de substances ou les personnes qui consomment.

  1. Réfléchissez aux langages choisis sans exercer de contrôle. Soyez indulgent et patient avec vous-même et avec les autres, car souvent le langage est utilisé par habitude et il peut falloir du temps et de la pratique pour changer.
  2. Utilisez un langage axé sur la personne qui cible d’abord les individus. Des étiquettes comme « usager », « alcoolique », « junkie » ou « toxicomane » impliquent que leur seule identité est liée à l’usage de substances. Par exemple :
    • Dites « les personnes qui utilisent les drogues » au lieu de « usagers de drogues »
    • Dites « la personne qui utilise des substances à l’occasion » au lieu de « usagers de drogues récréatives ».
    • Dites « la personne en rétablissement » au lieu de « ancien usager » ou « ancien toxicomane ».

Il ne faut pas oublier que le langage évolue au fil du temps tout autant que notre compréhension des questions. Certains termes autrefois couramment utilisés sont désormais considérés stigmatisants et nuisibles.

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